Eucharistie, mystère de charité

Nous savons tous que le dynamisme fondamental de la vie chrétienne consiste dans la pratique de la foi, de l’espérance, de la charité. D’autre part, l’Église nous invite à redécouvrir cette année combien l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie de l’Église. Il est donc intéressant de mettre en évidence comment le Saint-Sacrement exprime et nourrit les trois «vertus théologales». Dans des articles précédents, j’ai évoqué le lien entre l’Eucharistie et la foi, puis celui entre l’Eucharistie et l’espérance. Aujourd’hui, je voudrais dire quelques mots sur le lien entre l’Eucharistie et la charité. Que l’Eucharistie soit par excellence le sacrement de la charité – l’expression et l’aliment de l’amour de Dieu et du prochain – est une évidence indiscutable. Cette vérité mérite cependant quelques développements.

 

Sacrement de l’amour de Dieu

adoration mains eveque

 

L’Eucharistie est l’expression la plus haute de la charité divine, de l’amour de Dieu pour sa créature. Par elle, Dieu manifeste à quel point il désire être avec nous pour toujours, à quel point il désire nous communiquer sa propre vie, demeurer avec nous et en nous. Comme dit le Père Jean-Claude Sagne dans un livre sur l’itinéraire spirituel du couple : « Ce qui fait de l’Eucharistie le sacrement de l’amour, c’est que Jésus s’y donne en personne, dans la plénitude de sa présence. Il y donne tout ce qu’il est, tout ce qu’il vit. Plus que l’intervention par une parole ou par une action, c’est Jésus lui-même qui vient en tant que sujet et se livre entre nos mains. L’Eucharistie est, de la part de Jésus, le don sans limite : ‘ceci est mon corps, livré pour vous’. » Ce que nous recevons dans l’Eucharistie, c’est Jésus dans l’acte même où il donne sa vie pour tous les hommes, où il aime personnellement chacun du plus grand amour : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » 1)Jn 15, 13.. Recevoir l’Eucharistie devrait chaque fois susciter en nous cet émerveillement qui a été celui de saint Paul : « Il m’a aimé et s’est livré pour moi ! » 2)Ga 2, 20.
Dans son encyclique L’Église vit de l’Eucharistie, Jean-Paul II nous rappelait cette belle vérité que dans l’Eucharistie, non seulement Jésus se donne à nous, mais aussi il nous accueille en lui, il nous accueille tels que nous sommes : « Nous pouvons dire non seulement que chacun d’entre nous reçoit le Christ, mais aussi que le Christ reçoit chacun d’entre nous. » 3)Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, §22. On a là tout le dynamisme de l’amour, qui est à la fois accueil et don. Aimer quelqu’un c’est se donner à lui et c’est aussi l’accueillir dans sa vie. Et les deux mouvements sont profondément liés : le plus grand cadeau, le plus grand don que l’on puisse faire à quelqu’un n’est-il pas de l’accueillir tel qu’il est ? Le père Sagne remarque très justement : « Si le plus grand désir de l’amour est de demeurer avec l’autre, de trouver une demeure en son cœur – et pour cela de faire de soi-même une demeure pour l’aimé –, l’Eucharistie est par excellence le sacrement de l’amour. Jésus y fait de son cœur nouveau une demeure accueillante pour tout homme. » Nous retrouvons là cette vérité si belle et si profonde énoncée dans l’Évangile de saint Jean : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » 4)Jn 6, 54.. Sainte Catherine de Sienne a une image amusante pour exprimer cela. Elle dit qu’après la communion, Dieu demeure dans le cœur du chrétien et le chrétien est plongé en Dieu comme la mer est dans le poisson et comme le poisson est dans la mer ! 5)« Regarde, ma fille bien-aimée, quelle excellence acquiert l’âme qui reçoit comme elle doit le recevoir ce pain de vie, cette nourriture des anges. En recevant ce sacrement, elle est en moi, et moi en elle ; comme le poisson est dans la mer et la mer dans le poisson, moi je suis dans l’âme et l’âme est en moi, l’Océan de la paix. Et dans cette âme réside la grâce : elle a reçu le Pain de vie en état de grâce, et la grâce demeure, quand l’accident du pain est consommé ». Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, CXII, 1.
L’Eucharistie nous montre avec évidence à quel degré d’intimité avec lui Dieu veut nous conduire. Dans l’Eucharistie se réalise le rêve fou de tout amour : ne faire qu’un avec l’être aimé.
Dieu se laisse manger par nous, il devient notre substance, et en même temps il nous arrache à nous-même pour nous faire siens. Voici une intéressante réflexion du pape Benoît XVI dans son homélie au récent congrès eucharistique de Bari :

«Dans l’Eucharistie, le Christ est réellement présent parmi nous. Ce n’est pas une présence statique, mais dynamique, qui nous saisit pour nous rendre siens, pour nous assimiler à lui-même. Saint Augustin l’avait bien compris, lui qui, provenant d’une formation platonicienne, avait eu beaucoup de difficulté à accepter la dimension incarnée du christianisme. En particulier, il avait réagi face à l’idée de « repas eucharistique », qui lui semblait indigne de Dieu : dans les repas habituels en effet, l’homme est le plus fort, en tant que c’est lui qui assimile la nourriture et en fait un élément de sa propre réalité corporelle. C’est seulement en un deuxième temps qu’Augustin comprît que dans l’Eucharistie les choses se passent exactement en sens inverse : le centre est le Christ qui nous attire à lui pour nous faire sortir de nous-mêmes, pour être une seule chose avec lui.»  6)« Dans l’Eucharistie, le Christ est réellement présent parmi nous. Sa présence n’est pas une présence statique. C’est une présence dynamique, qui nous saisit pour nous faire siens, pour nous assimiler à Lui. Le Christ nous attire à Lui, il nous fait sortir de nous-mêmes pour faire de nous tous une seule chose avec Lui. » Benoît XVI, Homélie du 29 mai 2005 à Bari, lors du XXIVème Congrès Eucharistique Italien.

L’Eucharistie, c’est se nourrir de Dieu, mais aussi – si l’on peut dire – se laisser dévorer par lui !

Dieu nous donne de nous donner

Ce qui est très beau dans l’Eucharistie, c’ecenest que non seulement Dieu nous donne son amour mais qu’il nous donne aussi de l’aimer en retour. Par elle, il nous donne peu à peu de pouvoir répondre à son amour, l’aimer exactement comme nous avons été aimés de lui. Cela nous rappelle une propriété essentielle de l’amour, qui se déploie toujours vers un horizon de pleine réciprocité ; aimer quelqu’un c’est lui donner la possibilité d’aimer en retour. Le plus grand don que l’on puisse faire à quelqu’un, c’est de lui donner de pouvoir lui-même se donner, d’accéder au bonheur de se donner par amour, car «il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » comme il est dit dans les Actes des Apôtres 7)Act, 20, 35 ; cf. Lc 6, 34..
L’Eucharistie vient au secours de notre faiblesse, elle transforme notre cœur de pierre en cœur de chair, en cœur capable d’aimer de l’amour même de Dieu ; elle nous assimile et nous conforme progressivement au Christ. Elle est donc pour nous le gage, l’espérance, qu’un jour nous serons capables d’aimer Dieu comme nous sommes aimés de lui, avec la même vérité, la même pureté, la même force, la même générosité. Car elle répand en nos cœurs l’amour même de Dieu, en lequel nous pouvons aimer Dieu en retour et aimer nos frères. « L’espérance ne déçoit pas, car l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné », dit Paul dans la lettre aux Romains 8)Rm 5, 5.. Chaque communion est effusion de l’esprit d’amour dans le cœur du fidèle.
Par elle, nous communions à l’amour que Jésus a pour son Père, à sa louange, à son action de grâce, et nous communions aussi à la charité de Jésus envers tout homme, à sa compassion et à sa tendresse infinie pour tout enfant de Dieu. Par elle, Jésus vient secrètement mais réellement vivre et aimer en nous, nous communicant ses dispositions intérieures, sa douceur et son humilité.
Il faut bien sûr que nous le voulions intensément. Il faut aussi que nous ayons la patience d’attendre que ce qui est semé en nous par l’Eucharistie porte des fruits visibles. Mais il reste vrai que l’Eucharistie peut produire en nos cœurs des changements extrêmement profonds. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle » 9)Jn 6, 54-56.. Et la vie éternelle, ce n’est pas autre chose que d’aimer de l’amour même de Dieu.

Sacrement de l’amour fraternel

Nous unissant au Christ, l’Eucharistie nous insère aussi dans la communauté des frères. Sacrement de l’amour de Dieu, de la communion avec Dieu, l’Eucharistie est aussi, bien évidemment, sacrement de l’amour du prochain, de la communion avec nos frères et sœurs. Elle exprime et réalise la plus profonde communion des personnes, celle que rend possible le Christ qui veut faire de nous les membres d’un seul corps : « La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas une communion au sang du Christ? Le pain que nous rompons n’est-il pas une communion au corps du Christ? Puisqu’il y a un seul pain, nous sommes tous un seul corps: car tous nous participons à cet unique pain. 10)1 Co 10, 16.» Saint Jean Chrysostome commente ainsi : « Eh bien, si c’est le même corps qui nous nourrit, et que nous devenons tous ce même corps, pourquoi ne montrons-nous pas aussi le même amour et ne devenons-nous pas un même corps en cela aussi ? Le Christ s’est uni à toi qui étais si loin, et toi tu ne daignes pas même t’unir à ton frère ? 11)« En effet, ce n’est pas d’un corps que se nourrit tel membre et tel autre d’un autre corps ; c’est le même Corps qui les nourrit tous. C’est pourquoi l’apôtre Paul a ajouté :  » Nous participons à un même pain « . Eh bien maintenant, si nous participons tous au même pain, si tous nous devenons ce même Christ, pourquoi ne montrons-nous pas la même charité ?… C’est ce que l’on voyait du temps de nos pères :  » Toute la multitude de ceux qui croyaient n’avait qu’un cœur et qu’une âme  » (Acts 4,32). Il n’en est pas de même à présent ; c’est tout le contraire. Et pourtant, homme, c’est le Christ qui est venu te chercher, toi qui étais si loin de lui, pour s’unir à toi. Et toi, tu ne veux pas t’unir à ton frère ?… En effet, il n’a pas seulement donné son corps ; mais comme la première chair, tirée de la terre, était morte par le péché, il y a introduit, pour ainsi dire, un autre ferment, sa chair à lui, de même nature que la nôtre mais exempte de tout péché, pleine de vie. Le Seigneur nous l’a partagée à tous afin que, nourris de cette chair nouvelle, tous en communion les uns avec les autres, nous puissions entrer dans la vie immortelle. » Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la 1ère lettre aux Corinthiens, 24. La tradition de l’Église est intarissable sur ce thème…

Parlant aux prêtres pour le Jeudi-Saint 2005, Jean-Paul II disait :

«Le don que le Christ fait de lui-même, qui prend sa source dans la vie trinitaire du Dieu-amour, atteint son expression la plus haute dans le sacrifice de la Croix, dont la dernière Cène est l’anticipation sacramentelle. Il ne nous est pas possible de répéter les paroles de la consécration sans nous sentir personnellement engagés dans ce mouvement spirituel. D’une certaine manière c’est aussi de lui que le prêtre doit apprendre à dire, en vérité et avec générosité : « prenez et mangez ». En effet sa vie a du sens s’il sait faire de lui-même un don, se mettant à la disposition de la communauté et au service de tous ceux qui sont dans le besoin.» 12)Jean-Paul II, Lettre aux prêtres pour le Jeudi-Saint 2005, n. 3.

Ce qui est vrai du prêtre l’est aussi de tout fidèle : dans l’Eucharistie nous nous nourrissons du Christ pour être rendus progressivement capables d’être à notre tour nourriture pour nos frères et sœurs, réponse à leur faim d’amour.

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Un bel exemple de la manière dont l’Eucharistie peut transformer intérieurement la personne et la rendre capable de l’amour le plus héroïque se trouve, me semble-t-il, dans la vie de la petite Thérèse de Lisieux. A l’âge de quatorze ans, Thérèse portait en elle de grands désirs, de grandes aspirations à une vie remplie d’amour. Mais elle en était humainement bien incapable, trop empêtrée dans son hypersensibilité, ses timidités, sa fragilité affective. Mais Dieu est intervenu miséricordieusement dans sa vie par la grâce de Noël : « En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en dix ans, Jésus le fit, se contentant de ma bonne volonté. 13)Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Histoire d’une âme, Manuscrit A.»
Thérèse considère explicitement cette grâce de Noël comme une grâce eucharistique. Au début du récit qu’elle en fait, elle note qu’elle eut lieu après la messe de minuit, « où j’avais eu le bonheur de recevoir le Dieu fort et puissant. 14)Idem.» Et cette grâce de Noël lui permet d’entreprendre « une course de géant 15)Idem.», une extraordinaire croissance dans l’amour, dont Thérèse marque l’orientation par ces mots : « Jésus fit de moi un pêcheur d’âme… je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et dès lors je fus heureuse… 16)Idem.»

La table des pécheurs 17)Idem.

A la fin de sa vie, Thérèse vivra une terrible épreuve de la foi, (son esprit sera obsédé en permanence par des pensées affreuses de doute et d’incrédulité). Épreuve qu’elle offrira pour les athées, dont l’anticléricalisme militant fut si agressif et méprisant à la fin du XIXe siècle. Il est intéressant de voir qu’il y a quelque chose, pourrait-on dire, d’eucharistique dans les expressions par lesquelles elle exprime son acceptation de rester tant que Dieu voudra dans cette épreuve :

«Seigneur, votre enfant vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d’amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le temps que vous avez marqué… Mais aussi ne peut-elle pas dire en son nom, au nom de ses frères : Ayez pitié de nous Seigneur car nous sommes de pauvres pécheurs… Oh Seigneur, renvoyez-nous justifiés.» 18)Idem, Ms C, 6r°.

Comme il est émouvant ce nous par lequel Thérèse s’identifie aux pires ennemis de l’Église de son temps, comme Jésus qui a pris sur lui le péché du monde… Nul jugement dans la bouche de Thérèse, simplement une immense compassion et une totale solidarité avec le péché des incroyants… On y trouve un aspect de ce grand mystère de miséricorde qu’est l’Eucharistie : Jésus à la table des pécheurs, qui offre sa vie et son corps, se faisant nourriture qui guérit le péché du monde. Par l’amour offert, le pain de misère (expression utilisée dans le repas pascal juif) devient pain de vie : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ! 19)Jn 1, 29.»

L’Eucharistie est à la fois exigence et don, appel et promesse, responsabilité et grâce. Elle est une invitation pressante à aimer comme Jésus, à donner sa vie comme lui pour nos frères, mais aussi certitude qu’un jour, quelles que soient nos fragilités et nos misères, nous en serons rendus capables. L’hostie que nous recevons à la messe ou que nous adorons en silence, est humble comme un grain de sénevé, elle pourra pourtant faire de nos cœurs un arbre où bien des oiseaux viendront nicher, trouver demeure. Elle est pauvre comme un peu de levain, elle est pourtant capable de transformer en profondeur notre cœur, et en faire un pain capable d’apaiser beaucoup de faims.

Article publié dans « Feu et Lumière »

References

References
1 Jn 15, 13.
2 Ga 2, 20.
3 Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, §22.
4 Jn 6, 54.
5 « Regarde, ma fille bien-aimée, quelle excellence acquiert l’âme qui reçoit comme elle doit le recevoir ce pain de vie, cette nourriture des anges. En recevant ce sacrement, elle est en moi, et moi en elle ; comme le poisson est dans la mer et la mer dans le poisson, moi je suis dans l’âme et l’âme est en moi, l’Océan de la paix. Et dans cette âme réside la grâce : elle a reçu le Pain de vie en état de grâce, et la grâce demeure, quand l’accident du pain est consommé ». Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, CXII, 1.
6 « Dans l’Eucharistie, le Christ est réellement présent parmi nous. Sa présence n’est pas une présence statique. C’est une présence dynamique, qui nous saisit pour nous faire siens, pour nous assimiler à Lui. Le Christ nous attire à Lui, il nous fait sortir de nous-mêmes pour faire de nous tous une seule chose avec Lui. » Benoît XVI, Homélie du 29 mai 2005 à Bari, lors du XXIVème Congrès Eucharistique Italien.
7 Act, 20, 35 ; cf. Lc 6, 34.
8 Rm 5, 5.
9 Jn 6, 54-56.
10 1 Co 10, 16.
11 « En effet, ce n’est pas d’un corps que se nourrit tel membre et tel autre d’un autre corps ; c’est le même Corps qui les nourrit tous. C’est pourquoi l’apôtre Paul a ajouté :  » Nous participons à un même pain « . Eh bien maintenant, si nous participons tous au même pain, si tous nous devenons ce même Christ, pourquoi ne montrons-nous pas la même charité ?… C’est ce que l’on voyait du temps de nos pères :  » Toute la multitude de ceux qui croyaient n’avait qu’un cœur et qu’une âme  » (Acts 4,32). Il n’en est pas de même à présent ; c’est tout le contraire. Et pourtant, homme, c’est le Christ qui est venu te chercher, toi qui étais si loin de lui, pour s’unir à toi. Et toi, tu ne veux pas t’unir à ton frère ?… En effet, il n’a pas seulement donné son corps ; mais comme la première chair, tirée de la terre, était morte par le péché, il y a introduit, pour ainsi dire, un autre ferment, sa chair à lui, de même nature que la nôtre mais exempte de tout péché, pleine de vie. Le Seigneur nous l’a partagée à tous afin que, nourris de cette chair nouvelle, tous en communion les uns avec les autres, nous puissions entrer dans la vie immortelle. » Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la 1ère lettre aux Corinthiens, 24.
12 Jean-Paul II, Lettre aux prêtres pour le Jeudi-Saint 2005, n. 3.
13 Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Histoire d’une âme, Manuscrit A.
14, 15, 16 Idem.
17 Idem.
18 Idem, Ms C, 6r°.
19 Jn 1, 29.